samedi 26 septembre 2009

Vomi de chat et Roi Heenok



Clues. Clues. Constellation records (2009)

Oui l'album date de Mai ceci dit il me semble totalement injuste d'ignorer à ce point un album,surtout de cette qualité. Je ne vais pas faire mon faux cul: les trois premières chansons m'ont un peu fait chier au début. De la bonne power pop mais sans plus, d'autant que je n'en écoute jamais: le genre m'emmerde en grande partie. Et puis vient "In The Dream",truc plombé plein d'écho, de voix de fille et de bruits bizarres. A partir de ce moment là l'album décolle véritablement: les compos deviennent plus intéressantes, plus recherchées... On pense par moment à Arcade Fire et un peu Grizzly Bear aussi (surtout sur "Crows"). D'un petit truc folk banal ("Ledmonton") Clues fait une espèce de symphonie bizarre avec trompettes et synthés (oui le mélange peut faire flipper annoncé comme ça). Et c'est ainsi avec tout l'album: tout semble évident, convenu et presque banal au premier abord et puis d'un seul coup tout se met en place sans aucun problème. A la fin de la chanson on se retrouve un peu sur le cul en se demandant ce qu'il vient juste de se passer: alors on relance le titre on ne pige toujours pas en fait.

L'album de Clues est mieux que le deuxième album d'Arcade Fire, l'album de Clues n'est pas génial au début mais après c'est beaucoup mieux, Clues est un groupe de Montréal, la pochette de l'album de Clues est moche, la chanson "You have My eyes now" est la plus belle chanson de l'album et une des plus belles chansons des 3 dernières années (même si elle fait un petit peu shoegaze quand même),il y a du balafon sur l'album de Clues,l'album de Clues dure 47 minutes, Clues est ce qui est arrivé de mieux à Montréal depuis le Roi Heenok...

Bon maintenant j'avoue être un peu crevé et pour tout dire cette review me fait déjà chier, pas que je n'aime pas le disque (loin de là) mais ce matin j'ai mal au crane et mon chat à gerbé près de mon fauteuil fétiche. Donc comme d'habitude: deux chansons pour vous faire une idée. Moi je retourne jouer à crash Team racing sur Playstation. On va encore me traiter de nihiliste après ça...

Clues: You Have My Eyes Now / Cave Mouth .

samedi 19 septembre 2009

Super Mario est un connard: brèves explications



Bibio. Ambivalence Music. Warp Records (2009)

Toujours cette même vieille histoire de fidélité aux labels que l'on aime: chez Warp records il y à Vincent Gallo, Grizzly Bear, Aphex Twin... Et donc maintenant Bibio. Qui a un peu à la con d'ailleurs: ça me fait penser à un nom de faux perroquet, une connerie du genre. En tout cas je ne m'attendais pas à cela. Faire du neuf avec du vieux est une expression que je déteste et qui , à mon sens, s'applique avec beaucoup de difficulté en musique. Soit on tombe dans le revival facile et peu créatif (voir le Brian Jonestwon Massacre) soit on tombe dans l'hommage tellement référencé que le mec oublie de mettre des trucs de lui même dans ses chansons. En plus je pense qu'on ne fait jamais de "neuf" dans le domaine musical (c'est pas faute d'avoir cherché en même temps mais ça a fini par donner ces horreurs que sont le rock progressif,le jazz rock, la new wave en général, Tortoise et toutes ces merdes "post rock": un jour il faudra me donner le nom du con qui a décrété que le rock était mort et qu'il fallait créer une nouvelle musique pour le remplacer): pour être totalement franc je trouve ça même un peu con de chercher à réinventer la musique.
Bibio donc (puisque j'ai peu être l'air d'avoir perdu mon sujet de vue mais ce n'est aucunement le cas) , avec son nom de merde, ne réinvente pas la musique, il ne fait pas non plus "du neuf avec du vieux". Il aime la musique visiblement surtout la pop psyché des années 60, le hip hop et la musique expérimentale(c'est donc selon mes critères un mec cool), mélange le tout avec brio et sort deux albums en un an (celui ci est le deuxième). Si certaines harmonies vocales peuvent faire peur en rappelant les grands prêtres de l'église de Satan soit les Bee Gees ("Lover's Carving") le reste est de très haute tenue. Quelque part entre folk mélancolique ("Abrasion","The Palm Of Your wave"), hip hop funky gentiment défoncé ("Jealous of Roses","Fire Ant") et musique expérimentale ("Sugarette"). Pour un mec ayant appris la musique en autodidacte c'est assez impressionnant finalement. Toutes les chansons bien que passant assez rapidement d'un registre à un autre forment un ensemble extrêmement cohérent et légèrement déprimant. Un peu de tristesse par un jour ensoleillé en fait. Il y a des boites à rythmes et beaucoup de synthés (ce qui pourrait être pour moi une raison largement suffisante pour détester un album) mais cela s'intègre si bien à l'ensemble qu'on finit par ne même plus y faire attention. L'alternance de piste chantées et instrumentales n'est pas non plus pour me déplaire. Il y a aussi des petits bruits de game boy et c'est finalement assez dingue qu'un mec arrive à faire une chanson qui foute les boules avec les bruitages de Super Mario.

Bibio: The Palm Of Your Wave / Cry ! Baby !

Elvis n'est pas mort : il porte la barbe et fait du folk expérimental

Captain Kid/ Twi The Humble feather / David Thomas Broughton. Lille (Le Drugstore). 17.09.09

Je ne vais pas compter les fois où j'ai parlé de David Thomas Broughton sur ce blog mais il me semble que c'est assez conséquent. Cette review sera donc pourrie. Je ne sais pas pourquoi mais lorsque j'aime un artiste aussi intensément il m'est quasiment impossible d'écrire quoi que ce soit d'original.

Arrivée vers 20h, discussions avec tout le monde, achat de deux bières puis descente à la cave. Ayant un peu foiré le timming je me retrouve donc assis comme une merde entre deux banquettes, de coté et sur le plancher. Bon... Concert de Captain Kid très agréable cependant. Plus pop que folk malgré la guitare et le ukulélé (ou les deux ukulélé ou les deux guitares ou...bref). Je partais avec des a priori peu favorables suite à une écoute myspace qui ne m'avait pas franchement convaincu (je crois que j'étais un peu bourré ce soir là mais rien n'est sur...) et le concert s'est finalement très bien déroulé, sans longueurs, avec de bonnes compos en plus. Pas de reprise foireuses à signaler. Une chanson qui fait un peu penser à du bon Dylan. A. qui tente de lancer et "Joyeux Anniversaire" à l'adresse du chanteur qui tombe magistralement à l'eau mais qui permettra audit chanteur de rejouer une chanson en disant "c'est mon anniversaire je fais ce que je veux"... et t'as bien raison mec.

Vient donc ici le passage groupie de cette review puisque que juste en haut des escaliers se trouve David Thomas Broughton. Comme à chaque fois que je vois quelqu'un dont j'admire énormément le travail je n'arrive plus à respirer, mon cœur menace dangereusement de sortir violemment de ma poitrine et mes mains ainsi que mes jambes échappent légèrement à mon contrôle (et tout le monde croit que j'ai chopé Parkinson, ce qui fera bien marrer E. d'ailleurs). Comme il est en train de manger avec son manager je décide d'aller lui parler plus tard.
Pause cigarette pour se remettre donc, nouvelles bières et cette fois ci timming parfait: on redescend juste au bon moment pour se vautrer gentiment sur les banquettes en attendant Twi The Humble Feather. Je dis à M. que le chanteur du milieu (ils sont trois et ils chantent tous et ils jouent tous de la guitare aussi, ça doit poser un petit problème pour définir le rôle de chacun: est ce qu'il y a un guitariste solo ou sont ils tous second guitariste ? est ce que l'on peut parler de "troisième guitariste" ?... bref) me fait penser à Maradonna et celui de droite à Sheldon Cooper dans "Big Bang Theory". Elle approuve en ajoutant que le dernier fait extrêmement gitan pour un new yorkais. Au risque de me faire une nouvelle fois cracher dessus je dois dire que le concert m'a plutôt plu. Certes tout cela manque un peu d'originalité, ressemble trop fortement à Animal Collective pour être complètement intéressant et semble légèrement répétitif mais dans l'ensemble je trouve ça plutôt agréable. Comme on est plutôt bien placés on attend David Thomas Broughton sur nos banquettes. j'ai noté la set list entière au fur et à mesure sur mon téléphone et puis je viens de réaliser à l'instant que ça n'avais finalement pas vraiment d'importance. Un Concert de David Thomas Broughton c'est une expérience, ça parait con à dire évidement mais il est ici beaucoup plus question d'émotions, de ressentis que de mélodies (bon faut pas déconner il y a des chansons, excellentes d'ailleurs). "Weight Of My Love" et "So Much Sin To Forgive" manquent de peu de me faire chialer. Finalement un concert de David Thomas Broughton c'est impossible à décrire: il faut juste le voir chanter au milieu du public, faire des poses faussement Elvis, taper comme un forcené sur son dictaphone qui déconne, regarder le public avec des yeux hallucinés comme s'il venait de se rendre compte que des gens étaient entrés d'un seul coup dans son salon ou un truc comme ça, pousser des cris bizarres... bref tout simplement être sur scène et vivre son truc. J'ai eu la chance de pouvoir discuter avec lui après le concert et le mec est adorable: tout timide, pas du tout cinglé, un mec parfaitement normal et gentil en somme. Et puis il vend des t shirt avec un lapin portant un Ipod quand même.

Faute de mots il y a une chouette vidéo ici

jeudi 17 septembre 2009

Comme mes amis persistent à le dire je suis une pute.



Hypo. Early Works 1991-1997. (2009)

Je dois avouer que je n'avais jamais entendu parler de Hypo. J'ai même trouvé le nom un peu con au début pour tout dire. Cependant quand Clapping Music(label de François Virot, Ramona Cordova, Thee Stranded Horse, Yeti Lane... bref des gens biens quoi voir un des meilleurs labels français) poste un lien vers le site d'un artiste je suis obligé de l'écouter. Encore plus quand ce dernier poste un best of (ou en tout cas une compilation de ses débuts musicaux) en téléchargement gratuit (je suis un crevard c'est vrai).Et puis la pochette m'a fait rire au début (je suis con c'est vrai).
Si on regarde entre les lignes de la pochette (et ce n'est pas une métaphore, il y a VRAIMENT des trucs écrits entre les lignes) on peut y lire "ultra lo fi- no computer, good and bad tracks". C'est peut être un truc de feigansse mais je dois avouer que je n'ai pas trouvé mieux pour résumer cette compilation.
Il y a effectivement des mauvaises chansons: des moments un peu creux ou on se demande ou le mec veut vraiment en venir. Et des fois ça ne va effectivement nulle part et on laisse tomber. Il y a également des moments ou on tombe dans le lo fi chiant et on attend juste la fin de la chanson pour passer à autre chose. Et puis pour le reste ça fonctionne: le minimalisme de l'ensemble parait juste idéal,tout se tient et on retrouve une certaine mélancolie à la Vincent Gallo (cf recordings...) ce qui n'est absolument pas pour me déplaire, bien au contraire. De plus je persiste à dire que pour faire un truc bien avec un instrumental et sur une courte durée il faut être plutôt bon (les seuls morceaux chantés m'emmerdent même un peu je crois). Rien que pour cela vous devriez le télécharger. Les chansons sont courtes mais il y à la tout de même près de deux heures de musique, ceci dit si vous êtes un sociopathe de mon acabit l'écouter d'une traite ne vous posera pas de problèmes. La pochette ressemble un peu à une compilation de groupes italiens des années 70 mais après tout c'est GRATUIT. GRATUIT PUTAIN !



HYpo: Track 04 / Track 16

le reste est et tout est gratuit, c'est fou.

vendredi 11 septembre 2009

le même bordel garage rock une fois de plus

Non je ne fais pas du tout un blocage sur les Stange Boys. Mais leur clip est classe tout de même. Par contre ils se sont plantés: ils n'ont pas choisit leur meilleure chanson.

bandes de petit cons va

jeudi 10 septembre 2009

Ou l'on parle des esprits, de la transe et de comment manger un chien.



Je ne comprends pas qu'un documentaire présentant une secte africaine de possédés par les esprits des anciens colons ne soit pas mondialement célèbre. C'est donc de ce sujet que traitre "Les maîtres fous" documentaire de Jean Rouch datant de 1955. A un moment ils mangent même un chien, c'est dire ! On nous vend du grand spectacle là, du rêve presque ! Mis à part cela, ça reste quand même un truc sérieux (le documentaire a reçu le premier prix des films ethnographiques, géographiques, touristiques et folkloriques du Festival international de Venise en 1957. Oui je l'admets c'est pointu quand même) et surtout totalement passionnant. A travers ce documentaire c'est surtout toute la relation de l'Afrique au colonialisme qui est questionnée. Pour une fois qu'on parle de culture un peu sérieusement ici ce serait con de ne pas le voir (et en plus c'est gratuit).

La première des trois parties ici , les deux suivantes se trouvent dans la liste de vidéos similaires

avec tout ça j'ai oublié de me la péter en disant que j'envoyais des mails à James Yorkston et qu'il aimait ma review de son album (ici )

mardi 8 septembre 2009

Bordel ethnico trip sado maso branché sur du 220.



Je tenais absolument à poster cette image.

Et puis je ne sais pas trop si j'aime le Brian Jonestown Massacre (mes avis divergent selon les situations et au vu de la multitude de groupe de merde qu'ils ont "inspiré" comme Whatever Hippie Bitch et ce genre de merde) mais ils sont une nouvelle fois partis en couille, ça sonne à moitié new wave avec un bordel shoegaze derrière... chacun se fait son avis après tout. Et le titre est rigolo (oui je suis con des fois).

c'est

Une brève analyse du rapport entre folk dépressif et villes de merde.



The Delano Orchestra. Will Everyone Else Leave Me ?/ Kütu Folk (2009)


S'il en fallait une cet article est la preuve ultime que je suis une grosse feignasse. Je devais en effet tenter de chroniquer ce disque il y a déjà trois mois lors de sa sortie (avant de partir en vacances donc). De plus j'ai raté le groupe en concert alors qu'il passait à La Route Du Rock soit le seul festival auquel je suis allé cet année (mais c'est peut être parce que c'est le seul qui valait la peine finalement). Ceci dit on ne me PAYE PAS pour écrire ce genre de trucs vous savez, on ne m'offre même pas de cadeaux ni même de bons d'achat ou d'invitations dans des soirées bizarres (M. saura de quoi je parle) donc finalement je n'ai aucune foutue obligation et je fais tout ça parce que je le VEUX bien et que je dois aimer ça. Je dois être complètement con...

J'aime le folk, c'est un constat. Cependant le genre barbu tout seul à la guitare me casse un peu les couilles et c'est pour ça que j'aime The Delano Orchestra (et que je n'aime pas Bon Iver aussi): on trouve en effet sur l'album du mellotron, des cuivres, des instruments à cordes que je ne connais pas, de la basse, de la batterie, des chœurs un peu partout,du ukulélé,du xylophone... bref instrumentalement parlant c'est riche comme on dit. Et pourtant on fait ici dans le subtil, aucun instrument n'empiète sur l'autre et tout trouve finalement sa place en douceur. Et puis par moment le truc déraille un peu(sans pour autant devenir bancal), ça flirte un peu avec l'expérimentale et c'est finalement très beau. Les morceaux sont plutôt longs ("The Escape", morceau de huit minutes totalement maitrisé), le groupe prend son temps et c'est finalement pour le mieux . Autre point positif en ce qui me concerne: l'album est triste (le titre est d'ailleurs assez équivoque et la pochette également car oui même si j'ai peur des chevaux je trouve la photo de celui représenté sur la pochette particulièrement tragique. Oui parce qu'il faut le dire les mecs qui font des albums entiers style "youpi les babous ce midi ya des crêpes au sucre à la cantine et j'ai un petit chien cool qui joue au foot" c'est chiant quand même. Un petit peu de tristesse pour les derniers jours de l'été c'est parfait finalement. L'album a été enregistré à Clermont Ferrand ce qui à mon sens déprimerait n'importe quelle personne normalement constituée (pour avoir visité Clermont Ferrand je peux en témoigner). Il y a des villes comme ça (du genre Le Havre, Nancy, Lorient, Tours,Reims,Le Mans et tout le massif central en général)qui poussent les musiciens à enregistrer des albums qui foutent les boules (parce que ça doit pas être marrant d'habiter Le Mans quand même).

Sur ce...

The Delano Orchestra: Now She's Gone / Will Anyone Else Leave Me.

vendredi 4 septembre 2009

On remet les choses au point



Autant être clair tout de suite: les Stooges sont mon groupe préféré de tous les temps. Il est vrai que cette phrase peut paraitre un peu extrême voire peu réfléchie (et donc très adolescente) mais c'est tout le contraire: j'ai énormément réfléchi pour déterminer mon groupe préféré de tous les temps parce que je pense que VOTRE groupe préféré de tous les temps dit quelque chose sur vous, sur votre personnalité,sur les drogues que vous aimez (ou non), sur les personnes avec qui vous couchez bref que votre groupe préféré de tous les temps est autant une part e vous même que votre premier gâteau d'anniversaire... "Fun House" et "Raw Power" sont les disques je sauverais en premier en cas d'explosion nucléaire (ou que je TENTERAIS de sauver, on ne sait jamais ce que peut vraiment faire une explosion nucléaire). Une fois ce constat posé on peut facilement imaginer mon état le 6 Janvier dernier lorsque M. (depuis longtemps au courant de ma passion viscérale pour le groupe)m'envoie un sms m'informant que Ron Asheton vient de mourir. Coup de fil à A. puis panique, tristesse aussi et enfin écoute intensive de toute l'œuvre du second Stooges le plus important (le premier étant bien sur celui que l'on a même pas besoin de nommer)ce qui inclut le chef d'œuvre des Destroy All Monsters ("November 22,1963") et les live de New Race. Si j'écris tout cela aujourd'hui c'est tout simplement qu'en Janvier ce blog n'existait pas (cela peut passer pour une raison stupide à première vue mais c'est en fait totalement valable) et que Ron Asheton n'a donc pas eu l'hommage qu'il méritait plus que largement.
Tout le monde sait qu'en 1972 le groupe s'est séparé une première fois (quand je dis "tout le monde" je sous entend "toute personne censée" mais il me semble que peu de gens s'intéressent finalement à l'histoire détaillée d'un groupe fusse t'il le plus grand de tous les temps, pour preuve on me crache tout le temps dessus quand je veux placer mon anecdote sur les lives des Rolling Stones)puis s'est reformé en Angleterre avec cette fois ci Ron Asheton à la basse. En 1973 (le 10 Juin très précisément) le groupe (s')explose sur la scène du Michigan Palace pour se reformer en 2003 (même si ces dates sont sujettes à controverse: on peut en effet considérer que 74 marque la fin officielle des Stooges et 2002 leur réunion comme j'ai tendance à le faire souvent) . S'ensuit une tournée mondiale (avec aucun album à vendre) et finalement en 2007 un album: "The Weirdness" que , je tiens à l'affirmer publiquement une fois de plus, j'aime beaucoup bien qu'il soit forcément moins bon que ses prédécesseurs. Tout ça pour finalement dire qu'en 2009 Ron Asheton est mort et les Stooges avec lui, cependant "Iggy & The Stooges" (soit le groupe qui à enregistré "raw Power") ne l'est pas puisque James Williamson est toujours en vie. Il y a déjà plusieurs mois que cela avait été annoncé, c'est maintenant officiel: le groupe est reformé et va tourner. On peut également ajouter que Iggy à un projet de travail avec l'ancien Guns N' Roses/ Velvet revoler/ nouveau guns N' roses à chapeau Slash mais ça me semble moins important sur le moment.

Et comme pour justifier ce post deux titres live de 73 et 74, extraits respectivement des concerts au Whisky A Go-Go de Los Angeles et Janvier 7 à San Fracisco.

Iggy & The Stooges: Johanna (titre jamais enregistré officiellement) / I Need Somebody (ici dans une version grandiose de 6 minutes)

A noter la présence de Scott Thurston aux claviers (tout le monde s'en fout je sais bien mais je suis un maniaque)

jeudi 3 septembre 2009

En quoi parler couramment l'allemand peut vous être utile



Je n'aime pas Quentin Tarantino. Je m'en suis rendu compte il y a finalement peu de temps mais mis à part "Reservoir dogs" que je tiens pour un chef d'œuvre le reste de sa filmographie m'en touche une sans faire bouger l'autre. Je n'aime pas non plus Télérama que je tiens pour un hebdomadaire de merde mais ceci est une autre histoire. Ceci dit je fais CONFIANCE à Télérama pour choisir les films que je vais aller voir (ce qui veut dire que je doit être un peu une sorte de bobo au fond de moi finalement). Je leur fait d'autant plus confiance quand le film chroniqué est assorti d'un petit bonhomme au visage sympathique et au sourire radieux (ce qui veut dire pour ceux qui n'ont jamais lu Télérama que le film est bon voir très bon, tout dépend en fait de la largeur du sourire du personnage que j'ai affectueusement surnommé "Glaviot"). Si Glaviot est content je vais voir le film en somme et Glaviot à vu "Inglorious Basterds" et il a trouvé ça super. J'ai donc pris sur moi, laissant mes préjugés sur Tarantino de coté et me rendant à la séance de 13h55 (cette information 'étant pas essentielle vous en ferrez ce que vous voulez). Suite au film je me suis dit que Glaviot avait quand même merdé sur ce coup là. En effet ce dernier n'est pas si bon que ça: on passe d'une séquence efficace à une autre beaucoup plus chiante en un clin d'œil. Je n'aime pas trop Brad Pitt non plus en règle générale mais je dois avouer que sa prestation m'a pour une fois totalement convaincu (paye ton accent de fermier du fin fond du Tenesse) pour le reste les acteurs oscillent entre bons (le général allemand Hans Landa), incongrus (Mike Myers en commandant anglais:je dois dire que j'ai eu pendant toute la séquence la désagréable impression qu'il allait faire une blague sur sa bite) et mauvais (Marcel le projectionniste qui mérite la palme dans le genre premier du cours Florent ex eaquo avec Mélanie Laurent). On peut également noter que toutes les séquences efficaces sont les plus courtes et qu'elles se font de plus en plus rares au fur et à mesure du film (exceptée la scène finale que j'approuve tout particulièrement). A un moment donné il y à aussi une chanson avec Iggy Pop dedans et je dois avouer que je n'ai pas trop compris ce que ça foutait là (comme la bande son globalement mariachi du film). En somme là où Glaviot à déconné c'est que ce n'est certainement pas le film de l'été mais au mieux un divertissement moyen à semi gros budget se prenant moyennement au sérieux. Peut être que VOUS avez envie de voir et peut être que VOUS allez trouver que ce film est "fantastique","brillant","kiffant","énervé" ou qu'il "passe crème" (je regarde les reportages de M- pour me tenir au courant de l'évolution du language adolescent) mais moi je dois dire que je m'en fous


p.s: une bonne maitrise de l'allemand vous permettra de spoiler les gens en direct dans le ciné alors que vous n'avez même pas vu le film (si si je vous jure)