samedi 31 octobre 2009

Souvenirs traumatisants d'Halloween

Après avoir viré sans ménagement une petite dizaine de gosses habillés de noir avec des masques plus ou moins réussis de crocodiles, squelettes ou sorcières j'ai fini par constater que ce jour était un peu particulier. En effet dégager du pas de ma porte un gosse arborant un masque de diable qui essaye de bombarder ladite porte a coup d'œuf n'est pas un évènement suffisamment récurrent de mon existence (ce petit con tenterait de faire ça tous les jours ça me dérangerait peut être moins il me semble)pour me faire considérer ce jour comme "normal".
C'est donc Halloween et cela ne signifie plus pour rien pour moi depuis l'age de 10 ans soit ce soir terrible ou je me suis retrouvé devant une porte avec un masque (assez réussi et effrayant d'ailleurs) de squelette phosphorescent, une faux en plastique à la main et une sorte de cape noire immense incapable de prononcer un simple mot. Pour finir j'ai collé un coup de faux dans la tronche du type et me suis barré en courant. Après un gosse a cru que le trou due à la trachéotomie de ma maman faisait partit de son déguisement et j'ai failli me battre avec lui. C'était, à bien y réfléchir, une soirée assez atroce et je pense que c'est pour ça que je me sens toujours un peu mal au moment d'Halloween.
Ceci dit Halloween c'est aussi le parfait moment pour moi pour ressortir des titres extraits de la b.o italienne de "L'étrange Noël de Mr. Jack". Certes le film a depuis été récupéré par les filles de 15 ans aspirantes gothiques/marginales mais il n'en demeure pas moins que cette b.o est assez fantastique. En italien donc parce que l'italien se marie parfaitement aux accordéons et harmoniums (et puis la fin de "Povero Jack me fait toujours exulter sans savoir pourquoi, c'est dramatique et profond tout ça). Il y a du Kurt Weil dans les compositions de Danny Elfmann et c'est plus que louable. En plus on peut ressortir tout cela au moment de Noël si besoin est.

Et donc...

The Nightmare Before Christmas (it. version) Questo è Halloween / L'ossessione di Jack / Povero Jack

mercredi 28 octobre 2009

CECI N EST PAS UN MESSAGE D EXCUSE !

Parce que tout de même je ne m'abaisserais pas à ce niveau. Ceci dit Orange a décidé que je n'étais pas assez cool pour pouvoir profiter du wi-fi chez moi et je me retrouve donc à balancer des messages signalant que 1) non je ne suis pas mort même si personne ne me l'a demandé 2) oui j'ai plein de trucs à chroniquer et ça s'accumule et 3) ne plus avoir Internet pousse à faire des choses que vous ne feriez JAMAIS en temps normal comme faire des playlist ayant pour thème la civilisation (comprendre principalement la ville mais aussi des trucs qui ÉVOQUENT la civilisation, c'est plutôt pointu), la préhistoire, les voitures, la plage, les prénoms féminins, les filles dans des voitures, les villes que personne ne connait et ce genre de conneries. De là a ce que je réalise un cours métrage en animation intitulé "Bataille de vieilles" il n'y a pas loin...

Et puis l'album solo de Julian Casablancas n'est pas bon à mon sens: faut pas déconner avec Oscar Wilde, on touche à un truc qui dépasse un peu tout ce qu'un groupe pourrait faire en termes de musique là. Donc te la péter en Oscar Wilde qui se serait gavé de néons roses fluo et de Blondie c'est pas forcément une bonne idée. Pour moi il y a des choses auxquelles on en devrait pas avoir le droit de toucher avec des grosses mains pleines de fric, de mauvais gout assumé et de producteurs pourris. Moi je vais retourner écouter l'e.p bonus d'Atlas Sound (qui est quelque part entre "très bon" et "excellent" ) et continuer mes playlist à partir de photos.

mercredi 21 octobre 2009

Tel le Roi Heenok ma mise en marché est de haute gamme.



Pour faire court (parce que j'ai salement envie de me la péter tout de même donc je préfère faire court) Pascal Comelade a publié sur sa fan page facebook (si vous possédez une page Facebook et que vous n'êtes toujours pas "fan" de Pascal Comelae c'est un peu le bon moment pour le devenir soit dit en passant) une sélection de chronique de son nouvel album et il s'avère que la première de la liste est la mienne. Je dois donc m'avouer extrêmement touché (oui je suis humain, c'est un peu un choc pour moi: dans une vie parfaite j'aurais aimé être un espèce de robot futuriste amateur de cookie Subway et de grenouilles rarissimes) et satisfait. Et finalement je dois avouer que cela compte beaucoup pour moi qu'un artiste dont j'admire le travail puisse trouver un peu d'intérêt à ce que je peux écrire ici. Comme il est dit dans le titre ma mise en marché est donc dorénavant de haute gamme et cela grâce à Pascal Comelade. Ceci est donc mon premier (et j'espère seul) passage d'auto satisfaction totale et il se termine ici. Je peux maintenant redevenir nihiliste, insultant, vulgaire et feignant.

Sans aucune idée de transition logique (parce que je n'ai pas d'inspiration et que mon frère qui se croit noir depuis le début de l'année écoute "Get Back" de Ludacris à fond à approximativement 5 mètres de moi) j'ai vu "Fish Tank" et cela malgré un trailer absolument dégueulasse et le fait que j'avais complètement zappé "Red Road" (film précédent d'Adrea Arnold) lors de sa sortie il y a quelque chose comme deux ans. Bizarrement "Fish Tank" est un des seuls films présentés au festival de Cannes que j'avais envie de voir. Et j'avais raison finalement. Je n'avais pas lu l'avis de Glaviot sur le film et c'est sans doute pour le mieux (j'avais l'impression de déjà savoir que le film allait me plaire et j'avais donc peur que lire l'avis d'un autre influence ma vision du film). Donc oui je me suis grillé juste avant, négligeant une règle que j'applique souvent ici qui est de faire durer un peu le suspense sur mon avis histoire de maintenir un peu le lecteur attentif (toute cette merde est contrôlée vous savez). Il y a dans "Fish Tank" beaucoup de Ken Loach mais avec de la poésie en plus: en attendant donc de devenir un robot j'ai tout de même été touché par une scène de pèche au poisson (A LA MAIN !)sur fond d'usine et de coucher de soleil, par une scène de danse dans le noir avec la lumière des lampadaires et une tapisserie façon Miami cheap et en général par l'ensemble du film. A rajouter à cela un plan plus que sublime de jeté d'enfant dans l'eau justifiant à lui seul le visionage du film (j'avoue ne pas avoir pu m'empêcher de rire comme un con). Je n'aime pas dire du bien des acteurs (et je ne sais pas pourquoi) mais là il me faut un peu m'incliner puisqu'ils sont tous excellents, aucun ne surjoue quoi que ce soit et le film malgré l'atmosphère triste de l'ensemble ne tombe pas dans le pathos social à deux balles. Par moments il est difficile de ne pas se sentir aussi paumé que le personnage principal tant l'interprétation est juste. Je ne me bourre peut être pas la gueule au cidre bon marché, je ne suis pas un fanatique de hip hop et je ne porte plus de jogging depuis mes douze ans et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que par moments ma vie ressemblait un peu à ça sans le coté ma mère est alcoolique et écoute du reggae et ma petite soeur fume des clopes en se maquillant comme une grosse teupu avec ses copines mais pour l'aspect déprime dans une ville toute grise avec personne (ou presque) a voir, rien a foutre a part se pourrir la tronche pour avoir l'air de faire quelque chose et ce genre de merde. Si vous habitez le nord de la France ce film est fait pour vous en fait.

mercredi 14 octobre 2009

Déceptions, James Brown dans de la sauce andalouse, crêpes et Mauranne reprenant Nougaro



J'ai l'impression que mon estomac essaye de s'auto-digérer et c'est une sensation très peu agréable en fait. En plus ça empêche de boire du café (sous peine de se retrouver avec une sorte de crampe et de déclencher de violents mouvements pouvant à long terme vous faire vomir avec une surprenante violence par rapport à la quantité).
Internent m'afflige chaque jour un peu plus: d'un coté un blog où le mec à l'impression d'avoir fait la trouvaille du siècle avec les Remains (sur que les Nuggets c'est underground au possible et qu'après ça tu es quelque chose comme "super calé" sur la garage psyché des années soixante...) et de l'autre Sacha Grey qui annonce quasiment en direct qu'elle se fait prendre en levrette. Au milieu de tout ça une grande partie de mes artistes contemporains préférés semble prendre un malin plaisir à me chier sur la gueule: Lisa Germano et son album hautement dégueulasse après le chef d'œuvre "Lulabby For Liquid Pig", Sufjan Stevens qui repart dans ses délires expérimentaux et donnant au passage envie de lui carrer sa clarinette dans le cul, Gary Higgins qui fait un album tout simplement pourri et Daniel Johnston qui en fait autant, Six Organs Of Admittance qui ne ressemble plus à rien.. bref cette année est une putain d'hécatombe. Et puis les surprises surviennent là ou finalement je ne les attendais pas trop: Bibio, James Yorkston et maintenant The Heavy.

The Heavy- The House That Dirt Build. Counter Records/ Ninjatune (2009)

Intro en forme de film d'horreur puis tout explose dans un espèce de bordel façon Mc5 tout juste sortit du garage ("Oh No!Not You again!") et qui aurait ensuite bouffé James Brown avec de la sauce andalouse ("How You Like Me Now?") . Références à Screamin Jay Hawkins sur "Sixteen" (la voix, le piano, ce rythme en forme de marche funéraire diabolique), soul classe avec "Short Change Hero" (le riff, les chœurs, le woodblock )... Les anglais ne sont pas des gens particulièrement funky (non pitié ne me parler pas des Stone Roses !) c'est un fait, pourtant The Heavy est un groupe anglais et pourtant cet album est blindé jusqu'à la gueule de grooves monstrueux. Il fut un temps ou pour l'adolescent déboussolé que j'étais (maintenant je suis un jeune adulte paumé, la différence est subtile) le mélange garage/ soul représentait le pinacle musical. Si cet album était sortit à cet époque il serait devenu mon préféré. The Heavy n'est pas du tout une pale copie des Noisettes déjà parce qu'il y a un noir dans chaque groupe ce qui nous amène à une sorte de 50/50 mais surtout parce que The Heavy ne cherche pas à pomper les Bellrays pour le servir à un public plus jeune. Ces mecs ont écouté des tonnes de trucs différents: de la deep soul, du reggae (oui il y a un titre semi reggae nommé "Cause For Alarm" sur l'album et je dois dire que je l'aime bien), du punk, du jazz... On trouvait déjà un peu tout ça sur l'album précédent mais on avait un peu l'impression d'une pâte a crêpe pleine de grumeaux, pas mal sous certains aspects mais un peu lourde et imbouffable sur le long terme. Ici tout n'est pas parfait: "Love like that" et "stuck" sont deux exemples de chansons chiantes qui n'ont rien a foutre là (un peu comme un mec à poil sur un terrain de foot... même si je déteste le foot et que voir le staff sécurité plaquer un type tout nu me fait toujours marrer mais bref... cet exemple visait a signifier que ces deux chansons pourraient sans problème ne pas figurer sur l'album), d'autant plus qu'entre les deux se trouve "What You want me to do ?" titre rappelant un peu Black Sabbath par son riff et ce coté plombé cher aux amateurs de rock lourd et défoncé. Si tout cela ne vous suffit pas vous pouvez directement vous jeter sur "Mauranne reprend Nougaro" tel une bande de bébés affamés sur un bol de purée puisqu'il n'y a plus rien à espérer pour vous... Et puis il y a un clip cool, un autre avec une momie et un dernier façon fête foraine

The Heavy: Oh No! Not You Again ! / Short Change Hero

samedi 10 octobre 2009

... Et le septième jour Satan inventa les dimanches et les buches de Noël



Je ne prétends pas être original en disant que je déteste les dimanches. Tout le monde déteste les dimanches. Je ne sais pas si je déteste ce dimanche encore plus que les autres ou tout autant. Je hais les dimanches autant que les canards, c'est dire. Le problème c'est que contrairement aux canards je ne peux pas jeter du pain aux dimanches en hurlant des conneries quand je suis bourré (ce qui exorcise un peu ma terreur de ces saloperies de volatiles). Le dimanche on se fait chier, donc le dimanche on écoute de la musique beaucoup plus que les autres jours parce qu'il faut bien remplir la journée et se donner un peu l'impression d'avoir fait quelque chose.
Ce qui donc amène (par un chemin un peu tortueux je l'avoue)au disque de Leopold Skin: Leopold Skin and The Blue House Dandelion.

Leopold Skin - Leopold Skin And The Blue House Dandelions (2009). Kutu Folk Records.

C'est le deuxième disque du Kutu folk que je chronique ici et j'imagine que cela ne peut pas être une totale coïncidence. Bien que le disque soit sortit en Mars il correspond très bien à l'automne (le folk "traditionnel" me fait souvent penser à l'automne, c'est comme ça) et c'est donc un peu ce dont vos dimanche ont besoin en ce moment. Il y a des bouts de Bob Dylan, de Johnny Cash ou de Neil Young dans Leopold Skin. Des bouts de textes déprimants et d'autres plus joyeux. Une voix qui fait penser à françois Virot par moments. Du banjo, des guitares, de la batterie et des tas de trucs qui font un bon album. Et sans surprise à la fin on a.... bah un bon album, traversant l'histoire du folk en chopant des influences un peu partout comme font les ados au supermarché: ils se préparent à aller à une fête et choppent de tous les alcools que leurs mains grasses peuvent attraper. Pour exemple le disque commence avec un espèce d'hommage tordu à la musique indienne, naviguant entre Beatles période "indienne" (pour l'instru) et Leonard Cohen (pour les textes), plus loin on trouve du semi acid folk ("Wild Flowers") et encore un peu après un hommage plus ou moins déguisé à Bob Dylan (ou Johnny Cash au choix) intitulé "Walk and Talk". Et puis sans s'en rendre vraiment compte tout cela finit par foutre un peu le moral dans les pompes. Certes ce n'est pas le truc le plus désespéré que j'ai jamais entendu (loin de là même) mais l'ensemble finit par mettre des petits coups d'épée en plastique dans le cœur. Comme si un nain sur une buche de Noël s'acharnait soudainement à coup de mini hache sur mon cerveau. Et aussi peu masochiste que je sois je dois dire que c'est plutôt cool.

Leopold Skin: Wild Flowers / Building Shelters

lundi 5 octobre 2009

"Parrait qu'à Reims c'est des putes"

Les guillemets visent à prouver que la phrase n'est pas de moi (et en plus je ne suis pas d'accord mais c'est vraiment pour faire plaisir à K. vu que je sais qu'il passe sur cette page régulièrement).
Je vais à Reims régulièrement, pour des raisons diverses, et j'en suis presque à dire que j'aime cette ville (les samedis au Macdo quand tu es petit c'est difficile à oublier, c'est presque un traumatisme). Je disais donc que j'allais régulièrement à Reims pour des raisons diverses mais jamais pour un festival donc la programtion est composé a 99% d'electro. Je n'aime pas l'electro et au collège j'aurais dit que les gens qui écoutaient ça étaient tout simplement des connards. Je ne dis pas qu'aujourd'hui mes jugements sont moins expéditifs et catégoriques mais ils sont devenus plus nuancés (j'ai découvert le processus de sociabilisation entre temps ce qui implique d'éviter au maximum d'insulter ton auditeur lorsqu'il parle de musique et dit adorer Coldplay ou Keane). Ceci dit les mauvaises blagues peuvent mener à tout et l'une d'elle datant de Février m'est retombée sur la gueule et je me suis donc retrouvé à aller voir Yuksek et Laurent Garnier le vendredi soir. De plus comme la Fnac avait cessé de vendre des billets j'ai du attendre une bonne heure et demi dans le froid que la billetterie ouvre, je passe donc pour un fan hardcore de Yuksek, Brodinski passe et me demande si ça va et je dis que je suis gelé(la prochaine fois je tenterais de me faire inviter..). Je finis par avoir ma place chèrement payé, vais boire de la bière sans manger chez une amie de C. puis fonce au bar installé face à la cathédrale une fois sur les lieux du concert. Arrivée au moment ou Pan Sonic termine et ce n'est finalement pas plus mal puisque ça ressemble un peu à un taureau en train de se faire enculer. On zone donc en essayant de choper des bières à 3 euros (pour 25 centilitres, j'espère ne pas être le seul à trouver ça honteux). Passons sur les bug windowns de Laurent Garnier qui contraignent donc Yuksek à jouer avant. Je rigole comme un con pendant une bonne partie du concert justement à cause de la mauvaise blague de Février qui fait que je suis là. J'essaye de retrouver S. et V. (pour info John Grape c'est toujours aussi bien et c'est toujours ici) mais c'est un peu le bordel et puis V. mange des sushis (plus d'explications dans la suite de l'article).
Pas plus pour le vendredi. Samedi je décide de prendre un jour de repos ce qui fait qu'au lieu de me retrouver à groover à La Cartonnerie devant Brodinski (le monde reismois est tout petit) je passe ma soirée à me stoner la tête en l'honneur d'Henri 8 (il y avait "Les Tudors" qui passait sur Arte..) et à zapper entre la finale de l'European Poker Tour et un documentaire sur la pornographie en Allemagne de l'Est (pas passionnant d'ailleurs, je préfère quand Arte traite de tribus indiennes en voie d'extinction qui bouffent des singes). Dimanche est la journée sportive puisque je me lève à 10h histoire d'arriver à peu près à l'heure au Grand Théâtre. Matinée contemporaine donc je rigole un peu et puis beaucoup quand je me retrouve dans la salle puisque l'ensembel S.i.c souhaite visiblement ma mort. Des trucs comme ça le matin c'est pas humain mais je subis professionnellement en attendant M. et C. . Concert de Cascadeur et j'oublie vite l'ensemble S.ic. Cascadeur c'est un peu le type que tu déteste quand tu es un garçon qui aime la musique parce qu'il joue très bien du piano, il chante également très bien mais comme si de rien n'était et il écrit des chansons qui peuvent te faire chialer et piquer ta copine en même temps. Chris Garneau c'est un peu la même idée. A vrai dire je suis surtout allé à ce festival pour cet unique concert. Je chiale trois fois, j'en déduis donc que j'ai aimé le concert. Des extraits de son nouvel album (" The Leaving Song", "Dirty Night Clowns" "Fireflies"), un peu de l'ancien, des petits mots dans un français très correct (presque sans accent) mais aussi très gêné. Chris Garneau me fait un peu penser à sufjan Stevens mais avec des jambes de nain de jardin. Je repars du théâtre avec le moral dans les bouts de chaussettes et je rentre sur Lille avec M. en essayant d'expliquer le folk à un type qui ne connait pas Bob Dylan (mais qui connaissait "Sexy Chick" de David Guetta par cœur, ceci dit il était plutôt gentil même s'il ne savait pas non plus prendre correctement les sorties d'autoroute).