Putain...
Je ne devrais pas écrire cet article. Je n'ai aucune ligne directrice, je ne sais même pas de quel album parler pour la simple raison qu'en ce moment j'en écoute (littéralement) trois en même temps et je tiens à la dire: c'est une idée à la con. Je n'arriverais certainement pas à lier les albums que j'écoute ensemble et je ferais donc mieux de me concentrer sur l'un de manière plus précise. Ainsi le couperet est tombé et les lignes qui suivent seront consacrées à l'album éponyme de Ducktails pour des raisons arbitraires et hasardeuses à la fois (je tiens cependant à donner mon avis très prochainement sur la très bonne compilation "Eat Me ! Best Of Cannibals Movie Soundtracks", sur les deux nouveaux Karl Blau et le dernier Pocahaunted)
Ducktails- Ducktails/ Not Not Fun Records (2009)
ça c'est fait.
J'ai parfois l'impression d'être seul sur Terre. Le fait est que c'est faux: je vis simplement dans un monde très différent et où la sortie d'un nouvel album de Pocahaunted est plus excitante et passionnante que la nouvelle coupe de cheveux du chanteur des Horrors. Le problème est que je suis le seul habitant de ce monde où presque (puisqu'il semblerait que certaines personnes lisent ce blog et peut être même s'y intéressent). Le jour où l'on ne me regardera plus comme un enfant chauve lorsque je m'extasierais bruyamment de la sortie du dernier Emeralds n'est donc pas près d'arriver. En attendant vous pouvez toujours écouter Ducktails et pas parce que ça me ferait plaisir mais parce que ça pourrait vous plaire finalement. Si vous aimez la musique gentiment psychédélique avec des boucles simples et pas agressives (on est pas chez White Noise) il se peut même que cet album vous suive tout au long de l'été. Je sais que je dois être assez pesant avec mes histoires d'été et de bande son mais il est indéniable que l'été est une des saisons les plus chiantes et qu'il faut donc absolument une bande son pour accompagner le morne déroulement de vos longues journées et pour cela les albums instrumentaux sont parfaits (encore plus quand ils contiennent des pistes de onze minutes). Fixer la pochette hautement hallucinogène de ce disque jusqu'à ce que votre rétine se décolle et que vous partiez dans un trip remplie de couleurs bigarrées et improbables peut également être un hobby prenant et occupant à la fois, après c'est à vous de décider...
Ducktails: Friends / The Mall
Bealdo
vendredi 31 juillet 2009
mardi 28 juillet 2009
A la base cet article traitait des liens entre le baby foot et l'alcool chez les jeunes.
Atlas Sound - Logos/ Kranky (2009)
Je n'ai rien à foutre des featurings et c'est peut être pour ça que je n'aime pas furieusement le hip hop. Ainsi je me fous totalement que Noah Lennox/ Panda Bear (de Animal Collective) joue sur le nouvel album d'Atlas Sound,vraiment. Les enfants vont peut être me cracher dessus quand ils me croiseront dans la rue mais je ne trouve pas sa contribution au disque fortement marquante, anecdotique ou plaisante tout au plus. Je ne dis pas cela pour être méchant: le disque est bon avec ce featuring, il aurait été aussi bon sans et c'est tout. Pour le reste ledit album est la chose que vous devriez ,dans l'idéal, en vous réveillant tous les matins de votre été. L'ensemble fait penser à une structure de verre bizarre qui flotterait en l'air et ferait du bruit avec le vent (je m'essaye à trouver des parallèles avec l'architecture maintenant...Il faut croire que mon sens critique est passé à un niveau supérieur). C'est beau et intriguant à la fois, lumineux et complètement explosé. Si le dernier album de Jackie O Motherfucker était la parfaite b.o d'une journée à la plage complètement pété au médocs ce disque est celui du réveil le lendemain: les couleurs sont trop vives pour vos yeux, les sons trop agressifs, vos membres trop lourds et votre crane trop douloureux pour permettre quelque action que ce soit mais curieusement vous aimez cet état. Vous avez même l'impression d'avoir des bulles dans le cerveau et qui sait c'est peut être le cas mais il semble que vous vous en foutiez: en gros l'univers est parfait, tout est à sa place et vous trouvez cela parfaitement apaisant. Ici on touche exactement à cela: le lent et doux retour sur terre du cosmonaute expérimental dans des édredons blancs géants.
(dans le même genre l'album "Endless Wilderness" de The White Lodge est aussi très bon soit dit en passant).
Atlas sound: My Halo/ An Orchid
Bealdo
Je n'ai rien à foutre des featurings et c'est peut être pour ça que je n'aime pas furieusement le hip hop. Ainsi je me fous totalement que Noah Lennox/ Panda Bear (de Animal Collective) joue sur le nouvel album d'Atlas Sound,vraiment. Les enfants vont peut être me cracher dessus quand ils me croiseront dans la rue mais je ne trouve pas sa contribution au disque fortement marquante, anecdotique ou plaisante tout au plus. Je ne dis pas cela pour être méchant: le disque est bon avec ce featuring, il aurait été aussi bon sans et c'est tout. Pour le reste ledit album est la chose que vous devriez ,dans l'idéal, en vous réveillant tous les matins de votre été. L'ensemble fait penser à une structure de verre bizarre qui flotterait en l'air et ferait du bruit avec le vent (je m'essaye à trouver des parallèles avec l'architecture maintenant...Il faut croire que mon sens critique est passé à un niveau supérieur). C'est beau et intriguant à la fois, lumineux et complètement explosé. Si le dernier album de Jackie O Motherfucker était la parfaite b.o d'une journée à la plage complètement pété au médocs ce disque est celui du réveil le lendemain: les couleurs sont trop vives pour vos yeux, les sons trop agressifs, vos membres trop lourds et votre crane trop douloureux pour permettre quelque action que ce soit mais curieusement vous aimez cet état. Vous avez même l'impression d'avoir des bulles dans le cerveau et qui sait c'est peut être le cas mais il semble que vous vous en foutiez: en gros l'univers est parfait, tout est à sa place et vous trouvez cela parfaitement apaisant. Ici on touche exactement à cela: le lent et doux retour sur terre du cosmonaute expérimental dans des édredons blancs géants.
(dans le même genre l'album "Endless Wilderness" de The White Lodge est aussi très bon soit dit en passant).
Atlas sound: My Halo/ An Orchid
Bealdo
samedi 18 juillet 2009
Des fois je ne suis pas chien quand même
David Thomas Broughton est un putain de génie et je ne le répèterais jamais assez
la preuve...
et comme je sais que vous êtes de sceptiques personnes, la preuve par deux
Si ça ne vous suffit pas, il y a encore ça
Double bonne journée: un album de James Yorkston à venir (Aout).
Là dessus le pape peut aller niquer sa mère.
C'est dit !
la preuve...
et comme je sais que vous êtes de sceptiques personnes, la preuve par deux
Si ça ne vous suffit pas, il y a encore ça
Double bonne journée: un album de James Yorkston à venir (Aout).
Là dessus le pape peut aller niquer sa mère.
C'est dit !
mercredi 15 juillet 2009
Pourquoi Kiss est un groupe de merde
Jackie O Motherfucker - Ballads Of The Revolution / Fire Records (2009)
Je pensais tout d'abord faire une espèce de playlist estivale, le genre de daube que vous pourriez foutre dans un iPod en vous prélassant sur une plage naturiste réservée aux lépreux ou en pleine campagne attaqué par une centaine de moucherons mutants avides d'humeur vitrée (mes compilations ont toujours des thèmes extrêmement précis). J'ai finalement renoncé à mon projet initial puisque le dernier album de Jackie O Motherfucker est sortit, c'est assez dingue mais il me semble que tout le monde s'en fout royalement. Jackie O Motherfucker est un groupe à la géométrie aussi fixe qu'une maison de tôle pendant un ouragan et également presque totalement inconnu. Si un nouvel album de Jackie O Motherfucker est un évènement en soit c'est que la petite secte (le mot se justifie: les gens qui les aiment bouffent de la terre et mollardent à chaque fois qu'ils entendent le mot "nombril", ils sont du coup assez facilement reconnaissables) d'admirateurs du groupe sait qu'il sera forcément bon. Pas de surprise finalement: le groupe ne s'est pas transformé en un tribute band de Kiss période "Unmasked" (sans doute la pire période artistique d'un des pires groupes de tous les temps, ce qui en fait un concept certes redondant mais totalement parlant à mon sens) et personne ne sera déstabilisé. Il n'en reste qu'on tient ici une bande son parfaite pour un été sous médicaments: des bouts de folk éclaté façon Animal Collective avant qu'ils ne deviennent commerciaux (comprendre jusqu'à l'album "Feels"), du drone lourd façon Pocahaunted ou Spacemen 3, un son de guitare proche des 13th Floor Elevators et une dose de psychédélisme glauque entre Simon Finn et Current 93. A noter au milieu de tout ça "The Cryin Sea" morceau de dix minutes en forme de longue apothéose toute en dérive narcotique et montée fumeuse. Si avec ça votre cerveau n'est pas satisfait mettez vous directement aux drogues dures
Jackie O' Motherfucker: Nightingale/ The Corner.
Un autre article inutile au sommet d'une montagne de vélos.
Putain de titre soit dit en passant.
Article inutile parce qu'une photo et une info: 31 Aout, sortie de l'album "The Visitor" de Jim O' Rourke à la pochette déjà parfaite. Annoncé comme proche de l'Ep de 1997 "Bad Timming" (il suffit de regarder ici), plus d'infos dès que possible et en attendant un extrait de l'Ep susmentionné (je suis d'humeur à employer des mots de plus de trois syllabes sans savoir spécialement pourquoi). C'est long (9 minutes et 38 secondes), simple et beau: votre poisson rouge va devenir fan.
Jim O Rourke: There's Hell In Hello But More In Goodbye
lundi 6 juillet 2009
Je suis un maniaque
Pour faire court et clair: je pars à Reims pour quasiment une semaine. Cette fois ci pas de concert de John Grape en perspective mais tout simplement une tentative de vacances (j'imagine que mes vacances ne ressemblent pas à celles de tout le monde, en tout cas je ne l'espère pas pour VOUS). Au retour un article faussement fleuve sur Alan Vega/A.R.E Weapon (il n'y a que deux chansons sur l'e.p alors je risque d'avoir du mal à écrire énormément là dessus mais sait on jamais).Je tenais à écrire cet article avant de partir pour tout simplement annoncer que j'allais parler d'Alan Vega à mon retour mais avec le recul cela ne me semble pas si nécessaire que cela m'y paraissait il y a 10 minutes. Quoi qu'il en soit... L'iPod est chargé, blindé jusqu'à ras bord de musique expérimentales, de Kiss et de chants tantriques, je peux donc me mettre en route. En attendant donc un morceau de l'e.p avec le chant immédiatement reconnaissable (et inimitable) d'Alan Vega qui s'époumone sur un saxo tout droit sorti de Fun House. C'est simple, bien produit et ça ne vaut pas Suicide mais ça tourne en boucle sur mon iTunes parce que c'est grâce à des mecs comme ça que j'espère encore, ce que j'espère par contre je ne le sais pas trop...
Alan Vega/ A.R.E Weapons - War.
Bealdo
crédit photo: Cécile Bethléem.
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