Un pareil article devait arriver, c'est une sorte de classique inévitable: je veux ici parler de l'article "j'ai des penchants musicaux honteux a priori mais qui sont en réalité totalement défendables" qu'on trouve à peu prêt partout. Ici donc nous allons parler de ... Joe Dassin.
Oui je sais ça fait frémir: on pense choucroute, costumes blancs qui brulent la rétine quand on les fixe plus de vingt secondes, Julien Clerc, Balladur, le pâté... enfin ce genre de conneries dans le style ce que la France à fait de pire. Toujours est il que Joe Dassin a enregistré en 1966 un album qu'on pourrait qualifier de tuerie si le niveau littéraire sur ce blog était aussi bas. En gros pour résumer un peu le disque Joe est tout paumé à New York, il se fait lourder, il se bourre la gueule comme un connard (en ce sens il me devient tout de suite plus sympathique), fume pire qu'une usine chinoise et écrit des chansons énormes. Ça passe par tous les stades: de l'errance avec déprime dans la ville et les transports en commun (encore une chose qui me le rend sympathique: je ne connais rien de plus déprimant qu'un train quand on vient sobrement de se faire foutre à la porte) aux différentes tentatives de réactivation de soi même (parce qu'être un zombie qui gave tout le monde ou qui chercher à éviter au maximum tout contact humain devient pesant au bout d'un moment tout de même). Tout ça dans un style jazz / folk complètement classe et à des années lumières des daubes pseudo symphonico-émouvantes qu'il fera plus tard. Si j'étais d'humeur tatillonne (notez ce que j'avais dit plus haut à propos du niveau littéraire) je pourrais dire que deux chansons sont relativement dispensables mais c'est Noël alors j'ai décidé d'être magnanime: j'ai déjà énormément de mal avec le chant en français alors me faire aimer plus de trois chansons du même album de pop française c'est un putain d'exploit digne de l'invention de la course en sac par un enfant tronc (enfin ça aurait été un pur exploit SI les enfants troncs avaient inventé la course en sac mais je crains que cette discipline n'ait pas de créateur clairement référencé en tant que tel).
Deux chansons en anglais donc (faut pas déconner quand même)
Joe Dassin : Kathy Cruel / Sometime Lovin
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Un talent qui n'est pas sans rappeller celui de Benjamin Biolay aujourd'hui, comme me le rappelait encore il y a quelques heures le créateur de ce blog.
RépondreSupprimerJe t'emmerde. Je suis resté soft sur Biolay jusque là mais là tu vas me pousser dans l'insulte facile hahaha
RépondreSupprimerJe cite : "Benjamin Biolay a livré le grand disque de cette fin d'année (avec le disque de Noël de Dylan)"
RépondreSupprimerTu as tous les droits de me poursuivre pour diffamation maintenant haha