Les guillemets visent à prouver que la phrase n'est pas de moi (et en plus je ne suis pas d'accord mais c'est vraiment pour faire plaisir à K. vu que je sais qu'il passe sur cette page régulièrement).
Je vais à Reims régulièrement, pour des raisons diverses, et j'en suis presque à dire que j'aime cette ville (les samedis au Macdo quand tu es petit c'est difficile à oublier, c'est presque un traumatisme). Je disais donc que j'allais régulièrement à Reims pour des raisons diverses mais jamais pour un festival donc la programtion est composé a 99% d'electro. Je n'aime pas l'electro et au collège j'aurais dit que les gens qui écoutaient ça étaient tout simplement des connards. Je ne dis pas qu'aujourd'hui mes jugements sont moins expéditifs et catégoriques mais ils sont devenus plus nuancés (j'ai découvert le processus de sociabilisation entre temps ce qui implique d'éviter au maximum d'insulter ton auditeur lorsqu'il parle de musique et dit adorer Coldplay ou Keane). Ceci dit les mauvaises blagues peuvent mener à tout et l'une d'elle datant de Février m'est retombée sur la gueule et je me suis donc retrouvé à aller voir Yuksek et Laurent Garnier le vendredi soir. De plus comme la Fnac avait cessé de vendre des billets j'ai du attendre une bonne heure et demi dans le froid que la billetterie ouvre, je passe donc pour un fan hardcore de Yuksek, Brodinski passe et me demande si ça va et je dis que je suis gelé(la prochaine fois je tenterais de me faire inviter..). Je finis par avoir ma place chèrement payé, vais boire de la bière sans manger chez une amie de C. puis fonce au bar installé face à la cathédrale une fois sur les lieux du concert. Arrivée au moment ou Pan Sonic termine et ce n'est finalement pas plus mal puisque ça ressemble un peu à un taureau en train de se faire enculer. On zone donc en essayant de choper des bières à 3 euros (pour 25 centilitres, j'espère ne pas être le seul à trouver ça honteux). Passons sur les bug windowns de Laurent Garnier qui contraignent donc Yuksek à jouer avant. Je rigole comme un con pendant une bonne partie du concert justement à cause de la mauvaise blague de Février qui fait que je suis là. J'essaye de retrouver S. et V. (pour info John Grape c'est toujours aussi bien et c'est toujours ici) mais c'est un peu le bordel et puis V. mange des sushis (plus d'explications dans la suite de l'article).
Pas plus pour le vendredi. Samedi je décide de prendre un jour de repos ce qui fait qu'au lieu de me retrouver à groover à La Cartonnerie devant Brodinski (le monde reismois est tout petit) je passe ma soirée à me stoner la tête en l'honneur d'Henri 8 (il y avait "Les Tudors" qui passait sur Arte..) et à zapper entre la finale de l'European Poker Tour et un documentaire sur la pornographie en Allemagne de l'Est (pas passionnant d'ailleurs, je préfère quand Arte traite de tribus indiennes en voie d'extinction qui bouffent des singes). Dimanche est la journée sportive puisque je me lève à 10h histoire d'arriver à peu près à l'heure au Grand Théâtre. Matinée contemporaine donc je rigole un peu et puis beaucoup quand je me retrouve dans la salle puisque l'ensembel S.i.c souhaite visiblement ma mort. Des trucs comme ça le matin c'est pas humain mais je subis professionnellement en attendant M. et C. . Concert de Cascadeur et j'oublie vite l'ensemble S.ic. Cascadeur c'est un peu le type que tu déteste quand tu es un garçon qui aime la musique parce qu'il joue très bien du piano, il chante également très bien mais comme si de rien n'était et il écrit des chansons qui peuvent te faire chialer et piquer ta copine en même temps. Chris Garneau c'est un peu la même idée. A vrai dire je suis surtout allé à ce festival pour cet unique concert. Je chiale trois fois, j'en déduis donc que j'ai aimé le concert. Des extraits de son nouvel album (" The Leaving Song", "Dirty Night Clowns" "Fireflies"), un peu de l'ancien, des petits mots dans un français très correct (presque sans accent) mais aussi très gêné. Chris Garneau me fait un peu penser à sufjan Stevens mais avec des jambes de nain de jardin. Je repars du théâtre avec le moral dans les bouts de chaussettes et je rentre sur Lille avec M. en essayant d'expliquer le folk à un type qui ne connait pas Bob Dylan (mais qui connaissait "Sexy Chick" de David Guetta par cœur, ceci dit il était plutôt gentil même s'il ne savait pas non plus prendre correctement les sorties d'autoroute).
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Putain tu devrais pas critiquer l'electro. Vu comment t'as kiffé sur Simian et Autokratz à la RDR, c'est un peu renier tes bas instincts.
RépondreSupprimerRapelle moi d'où j'ai kiffé ? j'ai comme un trou ...
RépondreSupprimerSeriez-vous un chivers en fait?
RépondreSupprimerSinon, outre le titre et l'article dans son ensemble, j'ai bien aimé la présence de Dylan dans un article parlant électro! C'est sans doute ça la fan-attitude!