lundi 1 mars 2010

Dans ta gueule façon Denis La Malice

J'avais dit en dessous que je réutiliserais ce titre.

Sans savoir pourquoi j'ai décidé d'être grand seigneur et de ne pas étaler publiquement la haine féroce que je peux avoir pour Orange qui continue à me couper le wi-fi pour des raisons politiques (du moins je le soupçonne très fortement). Plutôt que de me répandre en insultes gratuites enjoignant les responsables du service informatique d'Orange à aller se faire se mettre par un buffle bourré somodite (hard) il m'a semblé plus constructif d'écrire plusieurs chroniques à la suite. De plus ça aura l'air d'une performance journalistique plutôt impressionnante (de mon point de vue en tout cas). Il faut dire qu'entre Internet qui plante de façon régulière et cela toutes les dix minutes rédiger quelque chose relève de l'exploit.

The Hot Rats - Turn On . Fat Possum Records



J'ai déjà expliqué ici ma politique concernant les labels que l'on aime. Il se trouve que Fat Possum est un label que j'aime. C'est aussi un des rares label dont la newsletter me parvienne régulièrement (fut un temps où je m'inscrivais partout de tous les cotés et du coup tout cela devenait un peu trop incontrôlable) puisque les autres se perdent mystérieusement dans des méandres informatiques et à mon avis c'est encore politique.
Quoi qu'il en soit Iggy Pop à dit dans une interview qu'il achetait tout ce qui sortait sur Fat Possum parce que tout Fat Possum était bon. Et Iggy Pop, en plus d'être pour différentes raisons précédemment expliquées ici ou enfouies au plus profond de moi même l'aboutissement parfait de l'être humain cool est loin d'être un con. Ceci dit The Hot Rats c'est un peu une arnaque puisque The Hots Rats c'est Supergrass mais à deux. Je ne peux ici divulguer mes sources (pour des raisons politiques) mais un nouvel album de Supergrass est censé sortir au printemps. Là je dois dire que c'est plutôt mal vu: un plan buisness largement plus audacieux aurait pu être conçu sans difficulté. Dans mon esprit cela aurait nécessité de l'aluminium, de la bouffe en conserve et beaucoup de scotch mais bon les gens qui sont à la tête de tout ça savent ce qu'ils font je suppose... Et puis j'attends quand même cet album comme un chien errant attend un chat famélique dans l'espoir de bouffer un peu alors leur plan ne doit pas être SI foireux que ça.
Bref les mecs sortent un disque de reprise de chansons qu'ils aiment bien, ça va des Doors ("The Crystal Ship"), en passant par le Pink Floyd de Syd Barret soit quand Pink Floyd voulait dire quelque chose ou en tout cas autre chose que ce groupe merdique pour mecs tout sales et pouilleux qui communient avec la nature en fumant de l'herbe de mauvaise qualité, en bouffant des trucs bios et qui ont à peu près tous comme projet secret de faire retirer les baskets de marque du marché ("Bike")ou par les Sex Pistols ("E.M.I"). Là encore on va penser que je suis du genre à tenter de baiser les mouches avec une pastèque mais c'est un petit peu facile de dire à EMI d'aller se faire enculer quand on est sur Fat Possum. Ceci dit dans l'ensemble les chansons sont correctement interprétées et cela dans des versions intéressantes et originales ce qui me pousse donc finalement à dire que ce disque est bon en somme.

The Hot Rats: Bike / E.M.I

The Strange Boys - Be Brave. In The Red Records




Dans mon article sur le dernier Hunches je disais qu'In the Red Records commençait à tapiner en proposant des albums écoutables. Je pourrais maintenir ma position si j'avais encore 16 ans et que je tenais à mon intégrité garage plus qu'à ma peau. Le problème est que depuis j'ai découvert que de bonnes chansons sans saturation, hurlements et larsens existaient. Cette découverte à marqué la fin définitive de mon adolescence et m'a sans doute fait plus apprécier certains albums que nécessaire mais ceci est un autre débat. Ce qui nous intéresse ici est de savoir avant tout si les Strange Boys ont vendu leurs petits culs talqués aux gros porc de la finance à cigare et pute de luxe. Notons tout d'abord un ralentissement conséquent du tempo mais aussi un usage bien moins fréquent de la distorsion et celui (plus problématique et régulier) de l'harmonica. Si on retrouve sensiblement les mêmes références qu'avant c'est ici le Dylan de "Blonde on Blonde" à qui on fait hommage. Le chanteur possède un peu le même genre de voix (le genre où l'on à l'impression que le mec à fait des trucs bizarres avec sa gorge et une perceuse artisanale) et c'est le genre de disque qui pourrait presque me faire considérer Dylan autrement que comme un putain de hippie folkisant opportuniste (big up K.). Ca sent l'album écrit dans le van de tournée, avec une gueule de bois monstrueuse, le coeur brisé et une conscience de l'espace beaucoup trop développée pour ne pas être flippante en soi. Je suis conscient de la brièveté de cette seconde chronique mais il se trouve que je regarde parallèlement un film au sujet d'un type qui bute d'autres mecs avec des carottes (hyper dangereux une carotte finalement) et l'intrigue semble prendre une tournure dangereusement compliquée à propos de don de moelle osseuse, de don de sperme et d'embrouilles politiques. A priori tout finira dans le sang et le héros joué par Clive Owen finira par se taper Monica Belluci (qui joue une pute qui suce pour acheter un gilet pare balle à un bébé, tristement véridique) mais j'ai peur que le réalisateur tente d'insérer une composante tragiquement racinienne dans l'histoire et rende cette relation impossible (bien que Clive ai déjà consommé avec Monica et en tirant sur des mecs en plus) pour d'obscures raisons (Clive à l'air d'être un solitaire au passé douloureux).

The Strange Boys: Be Brave / You Can't Only Love When You Want To

Toujours est il qu'avec tout ça je n'ai parlé ni du concert de Bill Callahan ou de celui d'Adam Green donc voici:

c'était bien.

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