mardi 9 mars 2010

Utilité du poulet * Rhinocéros * Soupe de merde * Un parallèle intérèssant



The White Stripes. Under Great White Northern Lights. Warner / Sub Pop


Comme l'a dit une fois Nicolas Ungemuth à l'époque où je lisais encore Rock & Folk: "les disque live c'est comme le poulet ça ne sert à rien, un concert il faut y être". Je ne suis pas d'accord avec tout ce que Nicolas Ungemuth écrit et encore moins quand il dit que le poulet ne sert à rien (bien que ça soit un animal plus dangereux qu'il n'y parait, le poulet à totalement son utilité et parfaitement le droit d'exister) ceci dit sur le principe je suis plutôt d'accord: les chansons sont les mêmes que sur disque sauf que les mecs parlent entre les morceaux pour dire que c'est cool d'être ici et les gens applaudissent à la fin (il et vrai que ça ne sert pas à grand chose d'applaudir à la fin d'une chanson sur cd ceci dit). Ce qui fait qu'un concert est mieux qu'un disque est que les mecs sont juste devant et qu'ils jouent plus fort. Je suppose que ça a aussi à voir avec l'"ambiance", la sueur et les gens qui hurlent dans vos oreilles déjà soumises à rude épreuve.

En plus je ne suis pas particulièrement fan des White Stripes, je leur ai toujours préféré les Dirtbombs, les Hentchmen ou les Clone Defects (pour ne citer que des groupes garage de Detroit) bien meilleurs à tout point de vue. De plus la combinaison guitare / batterie m' a toujours paru un peu faible et plutôt limitée musicalement (surtout quand on joue aussi mal que Meg White). Ceci dit par curiosité (et par nostalgie d'une époque où je ne connaissais foutrement rien au rock garage et où mes cheveux étaient beaucoup trop longs pour être pris au sérieux) j'ai écouté ce foutu live au titre rappelant le titre d'un autre de leur live ("Under Blackpool Lights"): "Under Great White Northern Lights". Pour être totalement honnête je dois dire que j'ai tout d'abord était surpris: "Let's Shake Hands" qui ouvre le disque (on passera sur l'intro dégueulasse avec des cornemuses, j'ai toujours l'impression que les mecs qui jouaient de cet instrument soufflaient dans le cul d'un mouton mais c'est un autre débat) m'a un peu laissé sur le cul, le son est crade comme il faut, c'est joué vite et correctement et pendant deux minutes on y croit. Le problème c'est qu'après ça tout part en couille: Jack White semble suer sur scène comme un rhinocéros pris au piège, sa voix se casse comme celle d'un jeune garçon qui vient de découvrir les atrocités que vont subir son corps pendant cette période douloureuse qu'est l'adolescence et Meg White comme à son habitude cogne sur sa batterie comme un enfant obèse sur un pot de Nutella réfractaire à toute tentative d'ouverture (je remarque que je suis particulièrement acerbe avec Meg White qui ne le mérite pas totalement puisqu'elle possède une des plus belles paire de seins de toute l'histoire du rock). Pire que tout: le groupe se répète, joue les mêmes chansons depuis la tournée "Get Behind Me Satan" (en gros) ce qui inclue leur reprise de Dolly Parton ("Jolene", ici dans une version plutôt cool il faut le reconnaitre mais aucun effet de surprise et "I just don't know what to do with myself") déjà enregistrée sur le live précédent et manque cruellement d'énergie. Les solos se ressemblent à peu près tous, Jack White payant ses kilos en trop se retrouve à la ramasse sur les aigus et les sons de clavier font penser à un Rick Whakeman (la vidéo prend tout son sens aux alentours de 25 secondes) en train de se faire violenter sexuellement par un gorille en rut. Le groupe termine sur un "When I Hear My Name" plutôt bon mais qui ne fait pas oublier la soupe de merde qu'ils nous ont servi avant (oui je suis humain, je n'en peux plus de "Seven Nation Army" et l'étirer sur cinq minutes ça ressemble à du sadisme).
Quand j'y réfléchis les White Stripes sont un des groupes que j'ai le plus écouté quand j'étais plus jeune et aucun de leur morceau ne me rappelle quoi que ce soit qui me soit arrivé. Je lie toujours la musique à des gens, des situations et ici je n'y arrive pas, ça s'apparente un peu à regarder une photo d'une ex dont on ne se souvient plus: on éprouve aucune émotion et on se demande comment un jour on a pu ressentir des choses pour cette personne. Je ne fantasme même plus sur ce que peut contenir le t-shirt de Meg c'est dire...

The White Stripes : Let's Shake Hands / When I Hear My Name

4 commentaires:

  1. On m'a toujours dit que je jouais de la batterie comme Meg White... et depuis que j'ai vu sa culotte à l'aeronef (j'ai une photo qui doit trainer) j'en suis assez fier !

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  2. oh dis donc toi là, tu m'as fait rire avec cet article.

    même si j'en ai rien à branler des seins de meg (que je trouve moche JE LE DIS) mais il y a longtemps je fantasmais sur le corps encore svelt du jacko.

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  4. je veux voir la photo !

    Meg est pas terrible certes mais vise la photo : http://sports56.files.wordpress.com/2009/02/meg-white.jpg

    je veux bien aller en enfer pour des trucs comme ça.

    Jacko a fait son temps

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