samedi 6 mars 2010

Mobylette * Tirer sur des opposums * Scooter et érections



Black Rebel Motorcycle Club - Beat The Devil's Tatoo. Echo /RCA


Le Black Rebel Motorcycle Club (et à partir de maintenant on dira "BRMC" parce que c'est le matin et que mes doigts sont plein d'arthrose le matin, j'ai beau les faire craquer dans tous les sens ça ne marche pas terrible et je sens que ça va être un de ces matins où je mets finalement la journée pour émerger du brouillard de substances diverses qui engluent mon cerveau) est surtout un rappel de la seconde pour moi, voir de la troisième ce qui est, à tout prendre, bien pire en fait. C'est un triste rappel de l'époque où mes cheveux descendaient BIEN EN DESSOUS de mes épaules et où je portais un Perfecto. A l'époque je retapais une mobylette que je peignais en noir (parce que c'est la classe) et je rêvais d'écouter le BRMC lancé à fond (i.e 25km/h) avec cette daube sur deux roues. Avec "Howl" les mecs ont réussi à me donner envie d'émigrer dans le sud du Texas, de boire du whisky bon marché toute la journée et d'acheter un flingue pour tirer sur les opposums ou les alligators. Je ne suis pas particulièrement familier de la géographie des USA ni de l'écosystème des régions du sud du pays et il se peut que souhaitais en fait émigrer en Louisiane mais l'idée reste la même.Je me souviens que j'avais fait découvrir à un pote qui dansait comme un autiste aux concerts auxquels on allait, ce mec me manque, et que c'était notre principal sujet de conversation (allant souvent de pair et cela pour une raison inconnue avec le débat: " les Babyshambles sont ils des enculés ?") pendant les cours. Depuis je n'ai plus jamais revu ce mec, il ne devait pas supporter mes vues incisives sur Led Zeppelin...
Il y a un truc dans le BRMC qui fait qu'écoutée à un volume inhumain au casque leur musique donne envie de faire plein de trucs illégaux ou un peu crades avec des motos, du cuir, de la bière et peut être des opposums. C'est le genre de groupe qui me repousse à fumer et à sortir mes lunettes de soleil et le Perfecto pour aller me battre dans des bars de merde avec des gros cons de droite (ce n'est pas très difficile dans le bled où j'habite en plus).
Le nouvel album donc: pour commencer Nick Jaggo à encore été viré et je ne peux qu'énergiquement protester puisque Nick était quand même la caution sexy du groupe. Du coup on fait appel à un Raveonettes pour venir se la péter batteur en cuir, ce qui n'est pas une mauvaise idée mais ça ne remplacera pas Nick.
Musicalement parlant je dois avouer ma déception quand au contenu du disque. Si ça commence assez parfaitement avec une sorte de face B barbare de "Howl" avec bottes de motard en rythme et refrain gospel vaudou ("Beat's the devil tatoo") on se rend compte que le morceau suivant y ressemble beaucoup (en moins bien) et qu'après ça part un peu en couille. L'équilibre entre morceaux shoegaze semi bourrin (on a l'impression que les mecs voulaient fracasser le crane de l'auditeur avec une batte de base ball mais qu'on ne leur a filé qu'un bâton à la con) et morceaux acoustiques ne tient plus aussi bien que sur "Baby 81", la faute sans doute à des morceaux plus faibles. En gros pour un "Berlin" bis on repassera. Beaucoup de morceaux dispensables ("Bad Blood") malgré des titres plus que prometteurs: "War Machine", "Conscience Killer", "Long Way Down"... alors je suis peut être aussi impressionnable qu'une collégienne mais là on nous à promis un truc de fils de pute et à l'arrivée on à l'impression qu'on s'est foutu de notre gueule quand même. Les trucs qui tiennent la route ("Mama Taught Me Better") sont trop rares pour sauver l'album et le coup dans la gueule espéré avec le morceau final de dix minutes n'est pas si violent que ça. Le son manque de lourdeur et de crasse: si on aime le BRMC c'est parce qu'on à l'impression de rouler sur une moto dangereuse, un truc énorme, rapide et crade. Là on nous a refilé un scooter de merde et comme je n'ai plus quatorze ans les scooters ne me foutent plus la trique.


Black Rebel Motorcycle Club : Beat The Devil's Tatoo / Mama Taught Me Better

6 commentaires:

  1. On est d'accord qu'on se parle plus là?
    Peter Hayes EST la caution sexy, je vais même faire un coeur derriére son nom Peter Hayes <3
    J'ai envie de te crever salope (et pas parce qu'à ce moment même y'a Céline Dion et Mickey 3D à la suite à la télé), toi et Nicolas Ungemuth dans le même sac. On critique pas le BRMC, grâce à eux et à l'harmonica mes voisins vont se jeter des fenêtres. On peut pas critiquer quand on sait qu'ils crient à cinq heure du mat MAIS LA CHIENNE JE LA METS A QUATRE PATTES ET JE LA BAIIIISE.
    SORS DE LA, ENCULE.

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  2. Peter Hayes rien du tout. Nick était rrrrrrrr comme peu de batteurs le sont.

    J'ai vécu le triste moment auquel tu fais référence, je comprends ta réaction.

    Jsuis sur qu'ils ont pas dit ça, t'as des sources fiables ?

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  3. Nick est rrrrrrrrr, mais les cheveux gras de Peter font battre mon coeur. Je viens de voir Dig!, gosh, j'avais envie de lui faire des calins.
    Je pourrais pas te dire l'heure exacte, téquila et fallait que je reléve la tête pour voir le réveil. Mais il l'a dit. Aprés le MAIS TU M'AVAIS DIT QUE TU ME FERAIS DU BLEEEEEEE. à 4h30

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  4. C'est Robert Turner le plus classe !

    Et l'album est décevant. Ca manque de crasse.

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  5. il est bien dans "Dig!" oui mais en vrai il est bof quand même.

    ça sent la fausse info, check tes sources.

    @ nathan: j'ai toujours été persuadé que robert turner ne servait à rien hahaha

    oh ça oui, mis à part quelques trucs c'est beaucoup trop propre pour être cool

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  6. Je parlais pas des BRMC mais de mes voisins. Check. Il est bien en vrai, dans wikipédia il y'a marqué qu'il est gentil avec les gens.
    Va falloir commencer à prendre votre douche.

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